Le marché de l'emploi actuel évolue très rapidement et se caractérise par des pénuries de main-d'œuvre qualifiée et des attentes changeantes. Avec cet événement, talent.brussels a voulu sensibiliser tous les partenaires bruxellois au développement de carrière durable en mettant l'accent sur le bien-être et le confort au travail.  

Le 3 février 2023, le projet « Évolution des métiers » a démarré avec des ateliers sur les emplois durables et les carrières dynamiques. Ce projet vise à réfléchir aux enjeux de la transition sociale, numérique et climatique qui impactent tous les emplois de la Région. Notre objectif est de montrer que toutes ces transformations radicales ne signifient pas que des emplois disparaîtront purement et simplement ou que les emplois peu qualifiés ne seront plus nécessaires. L'analyse de l'évolution des métiers et le recensement des besoins de formation permettent de mieux comprendre les enjeux, les leviers et les atouts pour anticiper ces tendances afin d'attirer et de retenir les talents.  

Le projet est organisé en collaboration avec « Be the Change » et doit durer un an.  Les travaux se déroulent en trois phases. La première phase consiste à obtenir un cadre général, une première impression et les principaux défis à relever. On examine les compétences que les gens devront maîtriser demain et ce à quoi ressembleront les besoins en compétences d'ici à 2030.  

La deuxième phase est une phase de test pour trois organisations pilotes qui souhaitent suivre un processus individuel pour déterminer les compétences clés nécessaires au sein de leur organisation dans le futur. Le point de départ est la stratégie future de l'organisation afin de clarifier les évolutions autour desquelles il reste du travail à faire. Cette description est ensuite liée au soutien et à la formation nécessaires pour aider les collaborateurs à évoluer avec les besoins de l'organisation.

Lors de la phase finale, les expériences et les recommandations résultant des projets pilotes seront partagées avec tous les partenaires participants. Une formation sur les « emplois durables, carrières dynamiques », avec les principales conclusions et recommandations, sera disponible sur notre plateforme MyTalent Learning. 

Une question à ce sujet ? Adressez-vous à talent.brussels via l'adresse suivante : org@talent.brussels.

Cette année 2022 a marqué une étape importante dans les réalisations de talent.brussels et a vu se concrétiser plusieurs projets d’envergure préparés depuis plusieurs mois voire années par nos équipes. C’est le cas par exemple de la nouvelle plateforme « Mytalent Recruitment », projet phare qui depuis février 2022 permet à talent.brussels de gérer les processus de recrutement régionaux de façon indépendante, après 3 ans de collaboration fructueuse avec le Selor.

Plusieurs autres projets ont également abouti avec succès : le projet EneRHgy, par exemple, présenté à nos partenaires en 2022. Pour la première fois, tous les processus RH régionaux ont été cartographiés. Nous avons maintenant une vue très détaillée sur chaque processus RH et son degré de maturité par administration. Ce travail important permettra au Gouvernement de prendre des décisions dans le cadre d’OPTIris afin de pouvoir harmoniser les processus RH.

Mais ce n’est pas tout : lancée fin 2021 chez talent.brussels et urban.brussels, la plateforme MyTalent Learning continue à grandir et à s’implanter chez de nouveaux partenaires. En 2022, talent.brussels a intégré 7 autres partenaires (Port de Bruxelles, Innoviris, Bruxelles Fiscalité, safe.brussels, perspective.brussels pompiers.brussels et SLRB). A présent, c’est neuf institutions qui bénéficient d’un outil moderne pour gérer la formation de plus que 2000 agents !

En 2022, talent.brussels a également renforcé ses actions d’employer branding afin d’augmenter sa notoriété : un tout nouveau site web a été lancé en septembre dernier afin de dynamiser la marque employeur de la Région : www.talent.brussels. Notre présence sur les réseaux sociaux a également été intensifiée, les salons de l’emploi ont de nouveau eu lieu en présentiel et une campagne publicitaire de grande ampleur a été lancée en octobre. L’objectif ? Toujours le même : recruter les meilleurs talents pour la Région bruxelloise !

Un autre projet très apprécié par nos partenaires a été notre première journée d’étude consacrée au bien-être régional.

L’année écoulée a également vu le retour au travail après la pandémie. L’instauration d’un système hybride, où le télétravail et la présence au bureau cohabitent, implique de recréer du lien entre les collaborateurs.rices et de redonner l’envie de partager des moments professionnels mais aussi informels en présentiel.

Un challenge que talent.brussels a pris à bras le corps en prévoyant la rédaction d’une charte de travail hybride, en organisant des « lunchtimes » bimestriels où chaque équipe organise à tour de rôle une activité récréative sur le temps de midi ou encore des « Minute Talent » pendant lesquelles une direction présente ses projets en cours.

Pour découvrir plus en détail nos réalisations de 2022, consultez notre rapport !

Le 27 avril, Références organise le Salon de la Reconversion, un salon dédié à la réorientation professionnelle. Ce salon est organisé pour les personnes à la recherche d'un nouveau défi professionnel et d'un emploi qui a du sens.

talent.brussels sera présent à ce salon avec un éventail d'offres d'emploi et avec tous les informations concernant une carrière à la Région bruxelloise !

N'hésitez pas à vous y rendre pour découvrir les possibilités de carrière qui s'offrent à vous en Région bruxelloise.
Rendez-vous le 27 avril de 13h à 18h à Tour & Taxis!

Nesrine Hadj Brahim a étudié l’économie et la finance à l’université. Rien ne la prédestinait donc à devenir informaticienne ! C’était sans compter son intérêt pour les nouvelles technologies, elle qui, après avoir trouvé son premier boulot dans le secteur bancaire, a directement entamé un master en entreprenariat numérique en cours du soir.  Après diverses expériences professionnelles et l’arrivée de sa fille, Nesrine avait fait le tour du milieu de la finance. D’une nature curieuse et aimant le challenge, elle souhaitait découvrir d’autres horizons professionnels. C’est alors que son intérêt pour l’informatique s’est réveillé.

Son chemin a croisé celui de l’asbl Interface 3, un centre de formation uniquement destiné aux femmes qui vise à augmenter la présence de celles-ci dans les métiers de l’informatique et dans d’autres milieux traditionnellement très masculins.
Au bout d’un an de formation à temps plein, Nesrine a obtenu un certificat en Administration Système et Réseaux. Nous la retrouvons en stage de deux mois chez talent.brussels.

Nesrine, comment es-tu arrivée chez talent.brussels ?

Je cherchais activement un stage pour terminer ma formation chez Interface 3 et je me suis rendue à la JobFair organisée par Réferences en octobre. Là j’ai rencontré les équipes de talent.brussels et j’ai proposé ma candidature. Ils ont gentiment accepté de transférer mon CV à leurs collègues de l’informatique et grâce à l’aide de Latifa et David, j’ai pu commencer mon stage en janvier 2023 !

Quels sont les aspects qui t’attirent dans l’informatique ?
Il faut être patient pour être informaticien.ne, surtout quand on travaille dans le support ! Il faut être orienté solution et ne pas abandonner même quand on ne sait pas régler le problème tout de suite. Il faut aussi être créatif, et aimer apprendre, car un.e informaticien.nne doit constamment se mettre à jour. Cet aspect d’autoformation et d’apprentissage continu est aussi quelque chose qui m’attire beaucoup car j’aime élargir mes connaissances. Au cours de la formation, je me suis rendu compte que j’avais toutes les qualités nécessaires pour être une bonne informaticienne, et ça m’a d’autant plus motivée à en faire mon métier.
Je me suis spécialisée en administration système et réseau car c’est un domaine plus généraliste, qui englobe des tâches très variées.

Comment se passe ton stage chez talent.brussels ?
Chez talent.brussels je fais plutôt du HelpDesk et du support. J’ai déjà appris plein de choses sur l’organisation d’une administration et sur le système IT qui se cache derrière. J’ai commencé à examiner les procédures internes et je m’y retrouve petit à petit. Par exemple maintenant je sais comment utiliser un système de ticketing ! Mon stage est très pratique et cela me plait beaucoup. Et puis il y a l’aspect humain, on aide une personne à résoudre un problème concret, c’est gratifiant !
A mon arrivée, l’IT Manager, Latifa El Aissaoui m’a expliqué comment fonctionnait talent.brussels. Mais rapidement j’ai fait équipe avec David Gaudissart qui est super patient avec moi, qui me laisse essayer par moi-même mais qui est toujours là pour m’aider quand je suis bloquée, j’apprends plein de trucs vraiment l’encadrement est au top !

Chez talent.brussels je fais plutôt du HelpDesk et du support. J’ai déjà appris plein de choses sur l’organisation d’une administration et sur le système IT qui se cache derrière. - Nesrine Hadj Brahim

Pourquoi les femmes ne sont pas très présentes dans l’informatique selon toi ?
Je crois surtout que c’est un manque de connaissance et de sensibilisation. Il faudrait davantage communiquer sur les différents aspects du métier. Les femmes souvent n’osent pas se lancer car elles ne savent pas vraiment ce que cela implique et elles ont peur des aspects techniques. Mais moi je fais aussi des installations et ce genre de choses, ce n’est pas si compliqué, il ne faut pas avoir peur ! C’est comme tout, il faut apprendre mais c’est vraiment accessible. J’espère en tous cas que de plus en plus de femmes vont intégrer ces métiers car c’est vraiment un secteur très varié et intéressant.

 

Latifa El Aissaoui, IT manager chez talent.brussels

Latifa, pourquoi avoir fait appel à une stagiaire ?

Je trouve ça très important que les gens puissent acquérir une expérience sur le terrain. Les employeurs veulent des personnes directement opérationnelles mais il faut bien que quelqu’un leur laisse une chance de se former en situation réelle. Ça m’est arrivé de rencontrer des gens bardés de diplômes mais qui ne savaient rien faire de concret au début de leur carrière et c’est dommage !  C’est pourquoi j’aime donner une chance aux débutants. En plus J’aime bien l’énergie des stagiaires, en général ils sont très motivés, ils ont soif d’apprendre et c’est chouette d’avoir leur énergie dans une équipe.

Quad Nesrine a envoyé son CV j’étais justement à la recherche de stagiaires pour nous aider en HelpDesk. J’avais d’ailleurs contacté Interface 3 ! Le hasard a donc bien fait les choses.

Je trouve ça très important que les gens puissent acquérir une expérience sur le terrain. Les employeurs veulent des personnes directement opérationnelles mais il faut bien que quelqu’un leur laisse une chance de se former en situation réelle-Latifa El Aissaoui

Qu’est-ce que Nesrine apporte à votre équipe au quotidien ?

 J’ai tout de suite vu que Nesrine serait une stagiaire en or. Elle a une formation d’économiste donc elle partait déjà avec pas mal d’atouts ! Elle est débutante en informatique mais elle est volontaire, elle comprend vite et je suis sûre qu’elle va rapidement avoir un niveau d’expertise suffisant pour travailler de façon indépendante sur le terrain.

J’ai d’ailleurs recommandé d’autres stagiaires d’Interface 3 au CIRB et l’une d’elle va bientôt y commencer un stage ! Les profils help Desk sont très recherchés au CIRB et nous avons là un vivier de jeunes recrues motivées, ce serait dommage de ne pas en profiter...

Je soutiens à 100% le travail d’Interface 3 et j’ai bien l’intention de continuer à créer des ponts entre leurs étudiantes et mon réseau pour favoriser la présence des femmes dans le milieu de l’IT!

 

David Gaudissart, IT Technician chez talent.brussels

David, que penses-tu de l’arrivée d’une stagiaire dans ton équipe ?

Je suis ravi, elle est très consciencieuse, elle apprend vite, elle est très volontaire et retient ce que je lui dis. Au départ je ne pensais pas que travailler chez nous lui conviendrait puisqu’elle s’est spécialisée en administration réseau et nous travaillons exclusivement en Cloud. Mais en réalité elle s’intéresse aussi aux métiers du support et helpDesk et je dois dire qu’elle a les compétences techniques et sociales pour faire ce boulot !

J’adore transmettre mes connaissances et j’aime bien encadrer des débutants. Nesrine est tellement désireuse d’apprendre que cela se fait très naturellement et nous nous entendons bien - David Gaudissart

Comme se passe l’encadrement ? Est-ce que cela ne te prend pas trop de temps de former quelqu’un ?

En fait j’adore transmettre mes connaissances et j’aime bien encadrer des débutants. Nesrine est tellement désireuse d’apprendre que cela se fait très naturellement et nous nous entendons bien. Pour le moment elle me suit en intervention et fait le travail avec moi. Cela ne me demande donc pas tellement de temps supplémentaire, je lui apprends directement sur le terrain.

J’ai d’ailleurs déjà pu lui déléguer certaines choses liées à l’ « Active Directory », c’est-à-dire la gestion des accès au sharepoint, la création des adresses pour les nouveaux entrants, l’installation des softwares sur les PC,…

Ce sont des tâches qui prennent du temps et qu’elle commence à faire de façon indépendante.

Si l’opportunité se présente j’aimerais vraiment continuer à travailler avec elle car toute aide est la bienvenue dans notre administration qui est en pleine croissance !

 

Merci à Nesrine et à ses deux mentors pour ce partage d’expérience… Un stage est une occasion inestimable d’évaluer un futur collaborateur (et un futur employeur !) avant de s’engager sur la durée. Nous lui souhaitons le meilleur dans sa future carrière d’informaticienne !
 

Voici les étapes à suivre pour créer une telle alerte 

1. Taper un mot clé dans la barre de recherche (par example « data »)
2. Cliquer sur "créer une alerte"
3. Donner un nom (par example « data » ) et vous choisissez la cadence des alertes chaque jour ou semaine
4. Cliquer sur créer
5. votre alerte est crée!

Vous recevrez une alerte sur votre adresse mail avec les offres contenant le mot-clé « data » chaque jour ou chaque semaine. Si vous souhaitez le modifier ou le supprimer, allez dans votre profil "Mytalent" et descendez sur la page pour retrouver votre alerte.

Cette interdiction prendra cours dès maintenant pour une période de 6 mois à l’issue de laquelle elle sera réévaluée. Cette disposition consiste à interdire l’installation et l’usage de TikTok sur les appareils de service ou dont les frais d’abonnement, d’utilisation ou d’achat sont partiellement ou entièrement pris en charge par les pouvoirs publics. Cette interdiction ne concerne donc pas les appareils privés des agents mais il est toutefois recommandé de ne pas installer ou d’utiliser l’application sur les appareils personnels ayant accès aux réseaux des administrations publiques. 

Ces nouvelles mesures font suite aux potentielles failles de sécurité et diffusions d’informations liées à l’application chinoise. Elles permettront de contrer le risque d’espionnage des données des utilisateurs et ont été formulées sur base de l’avis du Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB) et des services de renseignement suite à la récente interdiction imposée par la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen d'utiliser l'application TikTok sur les appareils liés au travail.

J'ai moi aussi décidé de supprimer l'application tiktok de mon smartphone il y a déjà quelques jours. Il ne faut pas prendre de risques ! La cybersécurité est devenue une préoccupation majeure pour le gouvernement, mais aussi, de plus en plus, pour les utilisateurs individuels. 
Sven Gatz, Ministre bruxellois chargé de la Fonction publique 

Ces nouvelles mesures sont nécessaires et emboîtent le pas des décisions prises aux autres niveaux de pouvoir. La sécurité des données est un enjeu de taille qui doit être protégé à tout prix. Il était donc évident que la Région bruxelloise agisse dans ce sens par mesure de précaution.
Isabelle Meulemans, Directrice générale chez talent.brussels 

Consultez notre communiqué de presse.

Consultez le circulaire publié au Moniteur belge.

 

Soutenir les top managers dans l’exécution de leur mandat est un élément essentiel pour contribuer à réaliser les résultats stratégiques de la région. Dans ce contexte, une enquête et des entretiens approfondis ont été menés auprès des mandataires régionaux de Bruxelles afin de sonder leurs expériences et leurs besoins en matière de processus d’onboarding et de soutien.

Un parcours d’intégration régional avec des initiatives de développement du leadership est en cours d’élaboration sur la base de ces résultats et sera lancé cette année.

Ils auront bientôt accès à notre bibliothèque transversale de formations. Les responsables formations pourront aussi gérer leur bibliothèque de formations propres via la plateforme. Les deux bibliothèques de formation seront accessibles en un clic au même endroit, depuis lequel les collaborateurs de ces institutions pourront affiner leurs compétences. 

En outre, le Centre de carrière déploiera bientôt son tout nouveau module de promotion simplifié. Grâce à cette innovation, les procédures de promotion pourront être largement automatisées au sein de MyTalent Learning. Alors qu'auparavant, on utilisait principalement des courriers et des tableaux Excel  de façon manuelle, les procédures se dérouleront désormais automatiquement via la plateforme, depuis la communication avec les candidats, l'inscription aux tests, jusqu'à la réalisation des différents tests de la procédure. Il en résultera une procédure de promotion plus efficace. Une évolution positive grâce à talent.brussels !  

Zakya habite à Hal, non loin de la gare, et met généralement 30 minutes en train pour se rendre dans le centre de Bruxelles. Quand elle doit visiter un chantier, elle prend sa voiture, mais c’est moins rapide. Heureusement, depuis le COVID, Zakya a l’opportunité de télétravailler plus régulièrement :

« Je travaille chez moi 2 jours par semaine et ça m’arrange bien. Ça m’évite de perdre du temps dans les trajets, je suis plus concentrée sur mes dossiers, je peux profiter de mes pauses pour aller faire des courses et je peux adapter mes horaires en fonction de mes enfants. C’est vraiment plus pratique ! » 

Aux yeux de Zakya, travailler à Bruxelles lui offre davantage d’opportunités professionnelles. Si elle avait été architecte à Hal, elle aurait dû prendre un statut d’indépendante – comme son mari – et elle aurait eu moins de choix. Sans compter qu’à Bruxelles, tous les chantiers sont proches les uns des autres. Cela limite le temps de trajet, un point appréciable. Son poste d’architecte pour le Port de Bruxelles lui offre par ailleurs des avantages financiers :  elle ne prend pas de risque avec le statut d’indépendante, elle bénéficie de congés payés, son ancienneté compte dans son salaire et elle reçoit une prime parce qu’elle parle néerlandais. Ce n’est pas rien !

« Je suis née à Bruxelles et quand j’ai déménagé à Hal, j’avais peur d’être isolée de la capitale… Au final, il n’en est rien. Les liaisons entre la Flandre et Bruxelles sont nombreuses, que ce soit en train ou en voiture. J’arrive parfois plus vite dans le centre-ville que quand j’habitais Evere ! »

Bruxelles, ma belle… Vraiment ? Oui, vraiment ! Zakya adore Bruxelles. C’est une ville animée, où il fait bon vivre. On pointe parfois du doigt la sécurité, mais jamais elle n’a entendu parler d’agressions envers des collègues. Elle circule librement, sans la moindre crainte. Quant à la propreté, c’est vrai qu’elle n’est pas toujours optimale, mais vu le nombre de personnes qui s’y rendent et le nombre d’activités qui y prennent place, c’est logique.

 « Ce que j’apprécie particulièrement, ce sont les espaces verts. Mon bureau se trouve juste à côté d’un parc, je prends beaucoup de plaisir à m’y promener. La vie culturelle est très riche, car la ville regorge de musées, d’expos, d’évènements… C’est pareil pour les bars, j’ai vraiment l’embarras du choix quand je veux retrouver des amis ou des collègues ! »

Daan Vermeulder (32 ans), de Malines, a troqué, après huit ans, son emploi d'enseignant à Malines contre un emploi de coach au service public bruxellois Actiris, le service public d’emploi bruxellois. Après un peu plus d'un an, il ne le regrette pas une seule seconde.

« Je trouve fantastique de pouvoir travailler sur des projets, mais j'ai surtout gagné en flexibilité. Je peux maintenant choisir quand je travaille et quand je prends congé, à quelle heure je commence ma journée de travail et si je travaille à Bruxelles ou à Malines. Tant qu’un travail de qualité est accompli, tout va bien. Après un an, je ne pourrais plus me passer de cette liberté », déclare Daan. 

Le bureau de Daan se trouve à la Tour Astro, dans un quartier agréable de Saint Josse ten-Noode, mais il est aussi régulièrement en déplacement dans Bruxelles. Il accomplit tous ses déplacements en transports en commun, combinés ou non avec un vélo :

« Je prends généralement le train et le métro. De porte à porte entre mon domicile à Malines à mon bureau à Bruxelles, il faut compter environ 50 minutes. Je fais la dernière partie de mon trajet avec un vélo pliable : c’est super pratique de l'avoir avec moi, même lorsque je suis à Bruxelles pour rendre visite à des partenaires pour des coachings ou des formations. Je n'ai pas de voiture, mais de cette façon, je peux me déplacer très facilement. Lorsque le temps est beau, il m'arrive de faire tout le trajet Malines-Bruxelles à vélo. En 40 minutes, j'y suis. Beaucoup de gens pensent que Bruxelles n'est pas sûre pour les cyclistes. Rien n'est plus faux. Le tronçon le plus sûr de mon parcours ne se situe pas en Flandre, mais bien à Bruxelles. »

L'emploi de Daan lui permet de télétravailler. Bien qu'il aime beaucoup se rendre au bureau pour ses collègues et l'environnement qui le stimule, le télétravail constitue pour lui un énorme avantage :

« La fréquence de mon télétravail varie considérablement d'une semaine à l'autre. Il y a des semaines où je travaille 3 jours depuis chez moi, il y en a d’autres où je suis à Bruxelles pendant 5 jours. En moyenne, je travaille 2 à 3 jours par semaine depuis Malines. Il en va de même pour la plupart de mes collègues. La directive est de télétravailler trois jours, mais à ce niveau également, Actiris est un employeur flexible. » 

Après le travail ou pendant les pauses, Daan aime s'imprégner de l'atmosphère bruxelloise. Ce dont il raffole, c’est manger ses tartines dans le parc de Bruxelles et découvrir peu à peu la diversité et l'ouverture de Bruxelles.

« Bruxelles est complètement différente de l'image flamande standard : elle est moins étroite d'esprit, plus ouverte. Ici, j'entre en contact avec beaucoup de personnes différentes, issues de milieux disparates, je parle plusieurs langues et les gens font tout simplement preuve d’une plus grande ouverture d'esprit. J'apprécie vraiment l’ambiance agréable, l'agitation de la grande ville, le multiculturalisme. C’est quelque chose que je trouvais moins présent dans mon emploi précédent ». 

Doué pour les langues, Daan se sent chez lui à Bruxelles, même si le bilinguisme n'était certainement pas une exigence pour son travail.

« La fonction est une fonction néerlandophone. En principe, tout le monde ici peut tout simplement s’exprimer dans sa langue maternelle. Naturellement, on attend de l’interlocuteur qu'il fasse un effort pour comprendre la deuxième langue nationale. Je remarque surtout que de nombreux collègues, tant francophones que néerlandophones, aiment aussi pratiquer la deuxième langue nationale. Moi aussi d’ailleurs. Il m'arrive même parfois de parler espagnol. Je ne suis pas très bon, mais j'aime le pratiquer ».

Daan ne considère pas le fait d'être néerlandophone comme un handicap, mais plutôt comme un atout.

« Il y a trop peu de néerlandophones dans les services publics bruxellois. Si vous parlez néerlandais, vous avez une longueur d’avance. J'ai aussi réussi mon examen de bilinguisme, ce qui est un agréable bonus sur le plan financier. »

Daan a trouvé son poste tout à fait par hasard par le biais d’une annonce sur Instagram. Il ne s’est pas fait de souci pour son statut ou sa pension. Bien au contraire. Il était prêt à abandonner tout ce qu'il avait construit pendant huit ans dans l’enseignement pour relever un nouveau défi.

« Je ne me fais pas de soucis pour ma pension. C'est loin de mes pensées. Le fait que j’aie pu transférer mon ancienneté a été un avantage inattendu. Ce que j'apprécie particulièrement, ce sont les possibilités qui me sont offertes en termes de développement personnel. Depuis que j'ai commencé à travailler ici, on cherche activement à savoir comment je peux découvrir et utiliser mes talents. C'est un coup de pouce qui m'avait manqué dans ma fonction précédente. »